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1 salarié sur 5 télétravaille : comment concilier performance et bien-être ?

Révélé par la crise sanitaire de la Covid, le télétravail ne concernait que 4% des salariés en 2019, à raison d’au moins une fois par mois. Après un pic à un tiers des télétravailleurs, le pourcentage se stabilise aujourd’hui autour de 22%. Autrement, près de 1 salarié sur 5 télétravaille régulièrement : dès lors, quelle est la bonne recette RH pour conjuguer performance et bien-être ? Éléments de réponse.

Le télétravail, une habitude prisée chez les cadres

Selon l’INSEE, au premier semestre 2024, 22 % des salariés français du secteur privé étaient en télétravail au moins une fois par mois. « La généralisation des accords d’entreprise sur le sujet, accélérée par la crise sanitaire a ancré sa pratique, la normalisant sur un rythme hybride proche de deux jours par semaine en distanciel », précisent les statisticiens. En effet, si 55 %des entreprises ont choisi cette fréquence, 28 % ont opté pour un jour par semaine et 17 % pour trois.

L’étude révèle que l’appétence pour ce mode de travail dépend de la catégorie socio-professionnelle :elle s’applique à 2 cadres sur 3, mais ne concerne que 2 salariés sur 10, dans les professions intermédiaires, avant de tomber à 1 salarié sur 10, pour les employés. Bien sûr, cette réalité dépend aussi du métier exercé.

La situation dans la carrière professionnelle influence également la pratique : ainsi, les jeunes en début de carrière et les seniors, y ont moins recours. Enfin, la propension au télétravail dépend aussi de la taille du logement du salarié et la distance entre son domicile et son lieu de travail.

Les ingrédients d’un modèle aussi épanouissant qu’efficace

Ingrédient RH n°1 : Un cadre clair et structuré

Le recours au télétravail dans une entreprise suppose la mise en place d’une base réglementaire solide et bien équilibrée : au-delà des exigences du Code du Travail, il s’agit d’offrir un cadre structuré, adapté à la réalité du terrain. Cela peut se traduire par un accord collectif, une charte interne (via le Comité Social et Economique – CSE) ou un accord individuel.

Garant d’une organisation claire, ce document précise les conditions d’éligibilité au télétravail, les équipements fournis, les responsabilités de chaque partie, les modalités de suivi et d’évaluation du travail à distance, ainsi que les règles en matière de santé et de sécurité.

Ingrédient RH n°2 : Des outils performants

Pour être efficace, un télétravailleur doit disposer du matériel adéquat :un ordinateur performant, un écran supplémentaire pour son confort, un casque à réduction de bruit, un bureau et un fauteuil ergonomique.

Au-delà des équipements requis pour son bien-être, il doit aussi bénéficier d’outils numériques performants :des solutions de stockage et de partage, des plateformes collaboratives et des systèmes sécurisés.

Ingrédient RH n°3 : L’adaptation du management au télétravail

La mise en place du télétravail en entreprise suppose d’adapter le management, qui doit être, ni trop lâche(pour conserver les repères), ni trop présent (pour ne pas démotiver les équipes). Les managers doivent ajuster leurs méthodes en fonction du salarié et faire preuve de souplesse, pour établir une culture de confiance.

Le premier enjeu est d’instaurer une gestion équilibrée entre contrôle et autonomie, en fixant des objectifs clairs au salarié. Le second est de maintenir le lien social, avec des points de contacts réguliers et des moments plus informels. Ici, tout est affaire de dosage et d’adaptabilité.

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Date : 22/07/2025

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