En tant qu’entrepreneur, comment sortir la tête de l’eau quand aucune banque n’accepte de vous faire confiance et de financer vos projets ? Au lieu de désespérer et d’abandonner toutes vos initiatives, pensez au prêt d’honneur ! Il s’agit d’un crédit sans intérêts, que l’on accorde sans garantie, sur le principe de « l’honneur » — comme son nom l’indique. Découvrez ce dispositif en détail et les démarches pour en bénéficier.
Les prêts d’honneur dont les montants sont les plus élevés reviennent généralement aux entrepreneurs faisant preuve d’un maximum de créativité. Concrètement, cette solution peut être sollicitée pour reprendre une société, mais aussi pour en lancer une nouvelle. Et si le projet est considéré comme particulièrement novateur, le financement sera plus généreux. La somme accordée varie entre 2 000 et 50 000 €, allant même jusqu’à 90 000 € pour les dossiers les plus prometteurs.
Si le montant défini dépend de chaque initiative, il diffère également en fonction des organismes de prêt : vous pouvez demander ce type de faveur chez France Initiative, OSEO, l’ADIE, le réseau Entreprendre ou même Pôle Emploi.
Il existe d’autres formes de prêts d’honneur destinés aux particuliers. Par exemple, la CAF peut accorder jusqu’à 3 000 € environ pour aider un allocataire à financer une voiture afin de pouvoir aller travailler, pour un déménagement ou pour éponger des dettes. Enfin, ce crédit reste accessible aux étudiants à faibles revenus.
L’obtention d’un prêt d’honneur est soumise à l’expertise d’un dossier. Les documents regroupés par le demandeur seront analysés scrupuleusement par des comptables, des banquiers et des chefs d’entreprise. Il faut donc monter un projet solide, afin que la décision finale soit favorable au crédit.
Il est important de savoir que, dans la sphère professionnelle, cette somme est prêtée à l’entrepreneur (personne physique) et non à l’entité qu’il va créer ou reprendre (personne morale). En ce sens, l’entrepreneur devient le seul responsable du remboursement. Il s’engage sur l’honneur à respecter ses droits, tout en signant un accord dans lequel on met en place un suivi personnalisé avec un rendez-vous trimestriel auprès d’un tuteur.
En moyenne, il faut compter trois à six mois pour le traitement d’un dossier : il faut donc anticiper cette démarche au plus tôt, pour ne pas subir la longueur des délais.
Les entrepreneurs ignorent très fréquemment qu’ils peuvent compter sur différents outils afin de régulariser leur situation. Par exemple, si le prêt d’honneur reste souvent inconnu, beaucoup oublient également que l’on accorde parfois des subventions, des prêts à taux bonifié, des exonérations fiscales et sociales ou encore des crédits d’impôt aux sociétés.
D’une manière générale, pour vous assurer que vous mobilisez bien tous les leviers existants et que vous constituez des dossiers vous offrant un maximum de chances d’obtenir des réponses favorables, faites-vous accompagner dans la totalité de vos démarches administratives. Dans cet esprit, Ad and Co’ saura vous guider : nous regroupons toutes les compétences nécessaires pour vous aiguiller à chaque étape.