La crise du Covid-19, qui a des répercussions à la fois sanitaires, économiques et sociales, pousse nos dirigeants à prendre des mesures exceptionnelles afin d’aider les entreprises. Mais le Gouvernement a aussi conscience des difficultés des particuliers, notamment ceux qui ont déjà peu de ressources habituellement. Quels dispositifs ont été mis en place pour limiter la baisse de leur pouvoir d’achat ? Résumé des principales initiatives qui peuvent vous aider dans cette période délicate !
Les allocataires CAF qui touchent chaque mois le RSA, l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) ou les aides au logement percevront 100 à 150 € de plus en mai 2020. Ce coup de pouce exceptionnel a été envisagé spécifiquement pour aider les familles à faire face au contexte. Certaines vivent difficilement la fermeture des cantines, par exemple, car ces structures leur permettent traditionnellement de faire déjeuner les enfants chaque jour pour une somme symbolique…
L’aide sera versée le 15 mai 2020 sans qu’aucune démarche ne soit nécessaire pour en bénéficier. Elle sera de 150 € pour tous les allocataires touchant le RSA ou l’ASS, avec 100 € de plus par enfant à charge. Pour ceux qui touchent les allocations logement, le montant de l’aide de base sera de 100 €.
Devant la nécessité de prolonger le confinement, notre Gouvernement a renforcé son dispositif de chômage partiel. Ainsi, les personnes rémunérées au SMIC touchent 100 % de leur salaire. D’une manière générale, les autres individus mis au chômage partiel peuvent obtenir 84 % de leur salaire net, dans la limite de 4,5 Smic. Leur contrat de travail, suspendu, n’est pas rompu.
Les particuliers employeurs, qui ont notamment recours aux services des assistants maternels et autres aides à domicile, ont pour la plupart dû demander à leur salarié de ne plus travailler pour eux pendant le confinement. S’ils ont des difficultés pour payer les heures non travaillées de mars, ils peuvent demander à bénéficier de l’aide mise en place par l’État et l’Urssaf.
Concrètement, il faut pour cela remplir un formulaire spécifique en ligne. À la fin de l’opération, vous allez connaître le montant à verser à votre salarié, qui correspond à 80 % de sa rémunération nette. L’État vous remboursera le plus rapidement possible de cette avance.
On sait que les professionnels peuvent reporter les paiements de leurs loyers, notamment s’ils ont dû cesser totalement leur activité et qu’ils n’ont pas du tout fait de chiffre ces dernières semaines. En revanche, du côté des particuliers, les obligations pour le règlement des loyers et factures restent identiques. Si la trêve hivernale est bel et bien prolongée jusqu’au 31 mai, les sommes dues doivent faire l’objet d’un paiement dans les délais habituels.
Cependant, si vous rencontrez des difficultés importantes, vous pouvez prendre contact avec votre bailleur afin de mettre en place un report amiable. Pour vous accompagner, n’hésitez pas à solliciter des organismes comme la CCAPEX (Commission de coordination des actions de prévention des expulsions locatives).
Besoin d’aide pour des démarches administratives compliqués ? Ad and Co’ peut aussi aiguiller les particuliers dans leurs déclarations pour rémunérer un employé de maison, par exemple !