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Covid-19 : quelles obligations pour les professionnels du voyage qui annulent les séjours ?

Covid-19 : quelles obligations pour les professionnels du voyage qui annulent les séjours ?

Publié le 17-06-2020
Décodeur #Aides #Coronavirus #Covid-19 #Économie

Le secteur du tourisme fait partie des victimes les plus impactées par la crise du Covid-19. Totalement à l’arrêt pendant le confinement, il reste encore ralenti par le contexte actuel, sachant que les frontières ne sont pas ouvertes comme avant, que les déplacements des Français restent réduits et que le contexte n’encourage pas réellement à réserver des vacances… Quelles sont les obligations des professionnels du voyage face à ces annulations ? Quelles dispositions prendre pour garder la tête hors de l’eau ? Les avoirs, par exemple, permettent à la fois de garantir la reprise de l’activité et de respecter les droits des consommateurs.

Le droit de proposer un avoir pour éviter de devoir faire face à des remboursements massifs

Une ordonnance a été mise en place dans le cadre de la crise du Covid-19, pour éviter les liquidations judiciaires dans le secteur du tourisme. En cas d’annulation du voyage, le professionnel peut offrir un avoir à chaque client, tout en lui proposant un nouveau séjour en remplacement.  Cette suggestion est valable pendant 18 mois. Au terme de cette période, si aucun départ n’a été conclu, il faut finalement rembourser le client.

Actuellement, cette ordonnance concerne les contrats déjà conclus pour un départ entre le 1er mars et le 15 septembre 2020. Cette date butoir pourrait être modifiée si l’épidémie obligeait les professionnels du tourisme à annuler d’autres voyages prévus après l’été.

De plus, il faut savoir que cette ordonnance n°315 concerne aussi le domaine des prestations sèches telles que les hôtels ou les locations de voitures sur le lieu de vacances, par exemple. Là encore, les professionnels peuvent proposer un bon d’achat valable 18 mois. Les consommateurs ne peuvent pas demander de remboursement immédiat, et doivent accepter cette première offre. En revanche, le remboursement devient obligatoire si aucune prestation de remplacement n’a été trouvée au terme des 18 mois.

Un remboursement obligatoire au bout de 18 mois, si le client n’a pas utilisé le bon d’achat

La mécanique de l’avoir va incontestablement aider les professionnels du tourisme : pour le moment, ceux-ci n’ont pas l’obligation de rembourser toutes les sommes touchées pour les voyages qui ont été réservés puis annulés.

Cependant, les bons d’achat qui n’ont pas été utilisés dans les 18 mois peuvent faire l’objet de réclamations car, au terme de ce délai, les consommateurs sont effectivement en droit de demander le remboursement. Du côté des professionnels, l’enjeu est donc de trouver un voyage de remplacement suffisamment attractif pour que leurs interlocuteurs décident finalement de partir.

Du côté des consommateurs, on encourage à soutenir les voyagistes et autres compagnies qui doivent faire face à des annulations massives. Car si celles-ci doivent mettre la clé sous la porte, le risque est de n’avoir ni voyage ni remboursement !

Si vous travaillez dans le secteur des voyages et que vous avez des difficultés à gérer cette situation complexe, sachez que vous pouvez bénéficier des services d’Ad and Co, pour externaliser votre secrétariat ou obtenir de l’aide administrative.

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